Proposition de motion visant à sensibiliser à la protection de la faune sauvage lors des travaux de fauche.
Considérant que la Ville de Mons est recouverte de 5600 hectares de terres agricoles, soit 38% du territoire montois ;
Considérant que le Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) vise à préserver et à améliorer la biodiversité de la commune ;
Considérant que la Déclaration de Politique Générale de la Ville de Mons marque la volonté de préserver et améliorer la biodiversité de la commune ;
Considérant que la présence des bois et des quatre sites Natura 2000 sur la commune de Mons abritent différentes espèces animales ;
Considérant que les champs agricoles et prairies peuvent devenir des refuges pour ces animaux ;
Considérant que chaque printemps, la période de fauche coïncide avec la mise à bas des chevrettes mais aussi d’autres animaux tels que levrauts, oiseaux nicheurs au sol ;
Considérant que le camouflage de ces animaux les rend difficiles à détecter et entraîne chaque année des accidents mortels lors des passages d’engins agricoles ;
Considérant que ces accidents sont à la fois une source de souffrance animale et un risque pour la chaîne alimentaire, notamment à travers le développement de maladies comme le botulisme lorsque des carcasses restent dans les champs ;
Considérant que des méthodes de prévention existent et se développent, telles que l’utilisation de drones équipés de caméras thermiques, la mise en place de protocoles de repérage en amont de la fauche, ou encore la sensibilisation des agriculteurs et citoyens à cette problématique ;
Considérant qu’il appartient aux pouvoirs publics de sensibiliser à la protection de la biodiversité tout en respectant la liberté des pratiques agricoles ;
Le Conseil communal de Mons décide :
Article 1 : D’encourager la diffusion d’informations vers les agriculteurs et le grand public sur les moyens existants de prévention et de repérage, et de promouvoir des ASBL telles que « Sauvons Bambi ».
Article 2 : De favoriser la coopération et les synergies entre les acteurs locaux, les services communaux, les agriculteurs et les associations œuvrant bénévolement à la protection de la faune sauvage.



