La rue de Boussoit présente plusieurs problématiques qui peinent à être solutionnées. J’ai déjà interpellé le Collège communal à son sujet par le passé.
L’interpellation que vous trouverez ci-dessous vise à assurer le suivi.
Interpellation relative aux multiples problèmes de la rue de Boussoit à Havré :
Vous n’êtes pas sans savoir que la rue de Boussoit à Havré souffre de trois grands problèmes depuis de nombreuses années, à savoir :
La vétusté de la voirie causant de nombreuses vibrations dans les habitations.
La vitesse excessive.
Le risque accru d’inondations.
En 2021, je vous avais d’ailleurs interpellé au sujet de la désolidarisation des dalles béton de la voirie ainsi que de la vitesse excessive, et j’avais insisté pour une intervention qui était réclamée par les riverains depuis plus de dix ans.
Quelques mois plus tard, vous avez enfin assuré le suivi. Malheureusement, il m’est revenu que la réparation a fait pire que mieux en accentuant les vibrations dans les habitations.
Suite à cette interpellation, j’ai été sollicité par d’autres riverains pour les problèmes similaires, avec en plus celui des inondations.
En 2022, j’ai par conséquent profité du conseil communal budgétaire pour vous interpeller quant aux aménagements prévus dans cette rue pour lutter contre les inondations. La réponse apportée a laissé transparaître que rien n’était vraiment envisagé pour ce dossier pourtant en cours depuis les importantes inondations de 2017.
En 2023, nous voilà donc toujours au même stade avec toujours plus de riverains désabusés et fatigués d’implorer les autorités communales. Face à cette situation, ils ont le sentiment légitime d’avoir été oubliés.
Bien que la rue soit un axe important qui relie le territoire montois au territoire louviérois, elle ne semble pas être considérée comme étant une priorité aux yeux du Collège Communal.
Pourtant la circulation y est importante, notamment des poids lourds et des transports en commun (4 par heure), et elle regroupe de nombreuses habitations ainsi que quelques commerces.
D’ailleurs, parmi les poids lourds, beaucoup empruntent cette route pour esquiver la taxe kilométrique.
Il est important de préciser que normalement, cette rue est censée être limitée à 10 tonnes. Elle n’est, par conséquent, pas conçue pour supporter la circulation actuelle.
La vétusté de la voirie associée à la vitesse des véhicules, souvent excessive, provoque d’importantes vibrations ce qui rend, d’une part, le quotidien des riverains insupportable, et d’autre part, dégrade le bien des habitants, avec la perte immobilière que cela peut engendrer.
Pour appuyer mes propos, j’ai en ma possession un dossier photo qui illustre l’ampleur de la situation.
Il convient dès lors de se demander qui va payer les dégâts. Leurs compagnies d’assurances ne veulent évidemment pas intervenir en engageant de manière évidente la responsabilité à la Ville.
Pour donner suite aux nombreuses doléances, quelles dispositions le Collège prévoit-il ? Une étude d’incidence avec analyse vibratoire a-t-elle été envisagée ? Si oui, quand et comment va-t-elle être mise en place ?
Quelles solutions le Collège envisage-t-il proposer à court, moyen et long terme pour pallier à la vétusté de la voirie ?
En outre, comme si cela ne suffisait pas, l’absence de dispositif ralentisseur permet à certains chauffards de considérer la rue comme une piste de course.
Ici aussi, malgré plusieurs demandes, aucune solution n’a été apportée jusqu’à présent.
Que compte mettre en place le Collège pour réduire la vitesse dans la rue ? Une rencontre avec les riverains pour présenter les pistes de solutions est-elle envisagée ?
Précisons que les riverains sont bien conscients qu’il n’existe pas de solution miracle et que chacune d’entre elles demande son lot de concessions. C’est pourquoi ceux-ci sont ouverts à l’installation d’aménagements provisoires en vue de tester les différentes possibilités.
Et finalement, quid des aménagements contre les inondations ? Une part du budget prévu pour l’aménagement d’infrastructure contre les inondations a-t-il été réservé depuis notre échange en décembre 2022 ? 6 ans après les inondations à la rue de Boussoit, quelle solution le Collège propose-t-il ?
Je vous remercie pour vos réponses.