Interpellation relative à la lutte contre les dépôts sauvages à Mons
Les dépôts sauvages restent une problématique persistante sur le territoire de la Ville de Mons. Au-delà de la gêne visuelle qu’ils occasionnent, ils portent atteinte à l’environnement, dégradent notre cadre de vie et génèrent une charge financière pour la collectivité.
La découverte récente de plus de 250 pneus abandonnés dans le bois d’Havré a choqué de nombreux citoyens, et à juste titre. Il s’agit d’un acte d’une irresponsabilité totale, commis dans un espace naturel apprécié pour sa quiétude. Ce genre de scène, aussi spectaculaire qu’inadmissible, alimente un sentiment d’impunité qui ne peut rester sans réponse.
Si ce type de dépôt massif reste exceptionnel, il rappelle que ces incivilités environnementales sont toujours présentes. La Ville de Mons a déjà pris des mesures, notamment l’installation de caméras sur des sites sensibles, mais face à ce nouvel épisode, il me semble utile de faire un point sur la stratégie actuelle.
Dans ce cadre, je souhaite vous poser les questions suivantes :
- La Ville dispose-t-elle d’un bilan chiffré des dépôts sauvages constatés ces cinq dernières années ? Serait-il possible de disposer d’un comparatif année par année ?
- Combien de caméras sont actuellement déployées à des fins de lutte contre les dépôts sauvages, et selon quels critères sont définies les zones à surveiller ? Quel est le retour d’expérience ? Un renforcement du dispositif est-il prévu à court ou moyen terme ? Pour certaines zones, l’installation de caméras permanentes est-elle envisagée ?
- En cas de dépôt sur un terrain dont le propriétaire n’est pas identifié ou difficile à contacter, quelles procédures sont prévues pour permettre une évacuation rapide des déchets sans laisser la situation s’enliser ?
- Enfin, la Ville prévoit-elle d’intensifier les actions de sensibilisation ?
Je vous remercie pour vos réponses.



